C’est donc la deuxième partie du marché qui a été incendié. Elle est communément appelé « Mu kabasazi ». Elle comprend environ trois cent commerçants qui vendent essentiellement la quasi-totalité des denrées alimentaires.
Une voie bitumée sépare la partie incendiée du reste du marché central de GITEGA qui est plus vaste, car comprenant plus de deux mile commerçants d’articles divers, contre environ les trois cent commerçants de la partie incendiée à trois quart.
La police est intervenue à temps, d’où le feu n’a pas ravagé toute la deuxième partie du marché central de GITEGA. Personne n’a été arrêté pour des raisons d’enquête, sauf treize personnes interrogées par la police, pour pillage des kiosques d’autrui lors des travaux d’extinction de l'incendie.
Les victimes de cet incendie sont à majorité des commerçantes et commerçants de faibles capitaux. Ils disent avoir contracté des crédits auprès des institutions financières, surtout des micro-finances, pour pouvoir monter leur commerce. Ils sont dans le chagrin et demandent un appui particulier pour se relever.
Sachez qu’en 1998, l’autre partie du marché central de GITEGA, qui est la plus grande, a été totalement incendiée, et certains des commerçants, victimes, ne se sont jamais plus relevés. Là aussi, l’origine de l’incendie n’a pas été connue, malgré les enquêtes policières.